Ce soir j'ai envie d'ecrire. Peut-être pour ne pas penser a *lui*. Raté. Dès la 1ere ligne c'ets de *lui* que je parle. Ce *lui* qui m'obsede depuis une semaine. Ce *lui* à qui je pense tout le temps. Ce *lui* que j'aime. Mais. Ce *lui* qui se comporte avec moi comme un grand frêre. Ce *lui* qui n'a pas de sentiments pour moi. Ce *lui* qui l'aime elle et pas moi. Pourquoi elle? Pourquoi pas moi? Qu'a t'elle de plus que moi? Peu importe ce qu'il me manque.Qu'il me le dise. Qu'il me dise ce qu'il me manque. J'irai le chercher. S'il veut la lune, j'irai la lui chercher. S'il veut le soleil, j'irai. Quitte a me bruler les ailes. Si ce n'est dejà fait. Plus de gout. Sauf celui de lui plaire. Et voilà. Je m'etais jurée de ne plus penser à lui. Mais j'en parle. Je sais au fond de moi que, peu importe ce que je ferais, je ne serais jamais plus que ce que je ne suis dejà a ses yeux. Mais, chaque seconde qui passe, je me surprends a m'imaginer dans ses bras. A m'imaginer là où je ne serai jamais. Car c'est elle qui y est. Et elle n'a pas l'air decidée a s'en aller. J'aimerai tant qu'il puisse lire tout ca. Mais je ne peux pas lui montrer. Je n'ai pas le droit. Parce qu'il l'a elle. Et qu'en attendant, moi, j'ai mal. Très mal. Mais il n'a pas l'air de mesurer les degats causés sur mon coeur. Des dégats dont il en est la cause. Il en est la cause par ma faute. Car je l'aime. Malgrès lui. Malgrès moi.

Pauline.